La FIFA a annoncé que les clubs seraient autorisés à conserver les joueurs sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des Nations jusqu’au 15 décembre. Cette décision, prise à moins d’un mois du début du tournoi, provoque une vive indignation au sein du football africain.
Un changement tardif et contesté
Les règlements initiaux prévoyaient que les joueurs rejoignent leurs sélections immédiatement après le week-end des 6 et 7 décembre. Plusieurs fédérations avaient donc planifié des stages de préparation, ainsi que des matches amicaux dès le 8 décembre.
La modification apportée par la FIFA bouleverse ces calendriers déjà établis, alors même que les nations avaient engagé des moyens logistiques et financiers importants.
De nombreux impacts pour les sélections africaines
Les équipes nationales doivent désormais composer avec :
des programmes déstabilisés,
des regroupements amputés de plusieurs cadres,
des matches amicaux menacés d’être annulés ou dénaturés,
une préparation sportive réduite et déséquilibrée.
Pour les sélectionneurs, l’impossibilité de travailler avec des effectifs complets compromet la mise en place des systèmes de jeu, la cohésion collective et l’intégration des derniers joueurs appelés.
Une décision qui relance les débats sur l’équité
De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une nouvelle atteinte portée aux compétitions africaines. Plusieurs observateurs estiment que cette décision confirme une tendance à privilégier les intérêts des clubs européens au détriment des sélections africaines.
Les clubs, eux, sont gagnants : ils pourront utiliser leurs internationaux lors de rencontres importantes en championnat, en coupe nationale ou en compétitions européennes.
Une préparation de la CAN fragilisée
À seulement quelques semaines du coup d’envoi, certaines équipes pourraient entamer leur préparation avec une grande partie de leur effectif manquante. Une situation susceptible d’entraîner une baisse de qualité dans les rencontres amicales et, à terme, une fatigue accrue ou un risque de blessure pour les joueurs libérés tardivement.
